des femmes est aussi
une affaire
d’homme
Caroline de Maigret, mannequin, et Yarol Poupaud, musicien, sont les ambassadeurs de cette campagne.
Janette et Alexandre, salariés de CARE, travaillent pour défendre les droits des femmes dans les pays en développement.
Pauvreté, violences, voix réduites au silence : il reste beaucoup à faire pour garantir les droits des femmes dans le monde. Il est temps de réagir ! Les femmes doivent avoir le pouvoir de décider et d’agir, aussi bien dans leur vie personnelle que professionnelle.
Le respect des femmes est l’affaire de toutes et tous. Découvrez comment, partout dans le monde, des femmes et des hommes s’engagent.
Caroline de Maigret, mannequin, et Yarol Poupaud, musicien, sont les ambassadeurs de cette campagne. Ils s’engagent dans leur vie quotidienne pour l’égalité. Janette et Alexandre, salariés de l’ONG CARE, travaillent tous les jours pour défendre les droits des femmes dans les pays en développement.
L’égalité entre hommes et femmes peut devenir une réalité. Vous aussi, engagez-vous et signez notre pétition !
Fier d'être un "champion du changement" au Népal
Avant, je n’appelais pas ma femme par son prénom, c’était un moyen de la dominer. Je pensais que s’engager pour l’égalité des sexes allait contre les intérêts des hommes. Mais j’ai compris que nous devons changer nos comportements. Je suis fier de l'homme que je suis aujourd'hui.
Au début, je pensais que le projet de CARE qui encourageait l’égalité était contre les hommes. Mais en écoutant ma femme, j’ai compris l'importance de la respecter. J’ai aussi réalisé que tous les hommes doivent soutenir les femmes. Il y a quelques mois, j’ai dit à l’un de mes amis qu’il devait commencer à aider sa femme qui s’occupe de tout à la maison. Je suis déterminé à prouver que l'attitude et le comportement des hommes doivent changer pour soutenir l'égalité des sexes. Je suis fier de l'homme que je suis aujourd'hui.
Au Népal, CARE a mis en place des groupes de réflexion impliquant les hommes pour encourager les relations non violentes au sein des familles. Cela a permis de réduire de 30% les violences domestiques. Comme Sonam, 35 hommes sont devenus les ambassadeurs du respect des droits des femmes auprès de leur communauté. On les appelle « champions du changement ». Ils ont déjà convaincu plus de 1 000 hommes d’adopter un comportement équitable avec les femmes. Les hommes partagent les tâches domestiques et les femmes peuvent désormais participer aux décisions familiales.
Ensemble pour défendre les femmes en Côte d’Ivoire
Quand je suis devenue présidente d’une association d’épargne pour les femmes, les amis de mon mari se sont moqués : ''Ta femme est censée préparer tes repas mais elle court partout. Tu ne vas pas prendre la place de la femme !'' Mon mari a tenu bon. Il m’a encouragée.
Mon mari m’a encouragée quand je me suis engagée dans une association d’épargne et de crédit pour les femmes. Je suis devenue présidente de notre groupe puis d’un réseau d’associations. Ce n’était pas facile. Surtout pour mon mari. Ses amis se moquaient de lui : ''Ta femme doit préparer tes repas et surveiller les enfants. Mais elle court partout. Tu ne vas pas prendre la place de la femme !''. Mon mari n’a pas reculé et quand notre réseau a bien marché, ils lui ont dit : ''Ah finalement, ta femme, elle est célèbre''. Il a juste répondu : ''Oui, merci !''
En Côte d’Ivoire, CARE a mis en place des associations villageoises d'épargne et de crédit, dont 80% des membres sont des femmes. Cette approche alternative à la microfinance permet aux populations les plus isolées et les plus pauvres de mettre en commun leurs économies pour s'inventer un autre avenir. Par leur émancipation économique, les femmes ont ainsi l'opportunité de s'affirmer au sein de leur famille et de faire valoir leurs droits au sein de leur communauté.
Engagé contre le harcèlement sexuel au Cambodge
Certains clients de mon restaurant harcelaient sexuellement les serveuses. Pour mettre fin à ces comportements, j’ai participé à une campagne de sensibilisation contre les agressions sexuelles. J’espère que mon engagement va aider à faire changer les mentalités.
Quand certains clients de mon restaurant harcelaient sexuellement les serveuses, je leur expliquais pourquoi ils ne pouvaient pas faire ça. Pour mettre fin à ces comportements, j’ai intégré une initiative de CARE. J’ai mis des affiches d’information qui rappellent les conséquences légales en cas d’agressions et qui indiquent les numéros d’urgence pour les victimes. Mes efforts m’ont fait gagner le respect d’une partie de ma clientèle. Je ne tolère pas les violences contre les femmes et j’espère que mon engagement va aider à faire changer les mentalités.
Au Cambodge, CARE coordonne une campagne nationale de mobilisation contre le harcèlement sexuel, en partenariat avec d’autres ONG et ONU Femmes. Des séances d’informations ont été menées dans les écoles, les usines ou les restaurants. CARE a également travaillé avec les leaders communautaires et les responsables d’entreprises afin de ne plus tolérer le harcèlement sexuel et les violences sexuelles.
Des milliers d'adolescents se mobilisent dans les Balkans Croatie
Je me suis rendu compte que je n’ai pas besoin de me battre ou d’être violent pour prouver ma virilité. J’ai compris que notre vision traditionnelle des hommes avait beaucoup d’effets négatifs. Maintenant, je respecte les gens et je traite les femmes comme mes égales.
J’ai 17 ans et je suis content d’être devenu une meilleure personne. Avant, je croyais qu’un « vrai » homme devait se battre et boire de l’alcool. Mais j’ai compris les impacts négatifs de ces comportements. Maintenant, je respecte les gens et je traite les femmes comme mes égales. J’ai compris que ce n’était pas aux femmes de faire toutes les tâches domestiques et j’ai décidé d’aider à la maison. Ma relation avec ma petite amie est basée sur un respect mutuel. On est honnête l’un envers l’autre. Je commence aussi à voir mes amis changer sous mon influence.
Dans les Balkans, CARE a intégré l’égalité des genres dans les programmes scolaires à travers des ateliers dans les écoles. Des groupes de jeunes hommes âgés de 13 à 19 ans discutent du rôle des hommes et des femmes, de violence. Près de 42 700 jeunes se sont déjà mobilisés pour bousculer les normes sociales rigides concernant la masculinité. Ils considèrent les femmes et les filles comme leurs égales.
Aucun pays n’a atteint l’égalité des sexes.
Nous demandons au Ministre français des Affaires étrangères et du Développement international et à la Ministre de la Famille, de l'Enfance et des Droits des femmes d’impliquer les hommes et les garçons dans la mise en œuvre de l’Objectif 5 dédié à l’égalité des sexes de l’Agenda 2030. C’est un facteur clé pour que ces actions soient efficaces et pérennes, tant au niveau national qu’international.
Mobilisons-nous ensemble, hommes et femmes, pour atteindre 30 000 signatures ! Nous présenterons cette pétition au gouvernement français. Signez !
Le 25 septembre 2015, la communauté internationale a adopté l’Agenda 2030 pour le développement durable. Il vise à mettre fin à la pauvreté, lutter contre les inégalités et faire face au changement climatique d’ici 2030.
L’Objectif 5 est dédié à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et les filles.
Nous demandons au gouvernement français d’impliquer les hommes dans la mise en œuvre de cet Objectif. Nous l’avons constaté sur le terrain, les actions en faveur des droits des femmes ne sont durables que si toute la société est impliquée.
L’Objectif 5 de l’Agenda 2030 pour le développement durable vise, notamment, à :
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